CAF AWARDS 2025 : Le Royaume cherifien redessine la carte du foot africain!

Le Maroc est prêt. Non seulement pour accueillir, mais pour régner. À quelques jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 sur ses terres, la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de poser ses prestigieux CAF Awards à Rabat (ou dans une autre ville marocaine) le 19 novembre 2025, comme l'a révélé sa propre Chaîne média.

Cet événement, qui se veut une reconnaissance du bilan sportif, s'apparente, cette année, à un véritable plébiscite pour la nation hôte. Face à la déferlante de nominations marocaines, la question n'est plus de savoir si le Royaume va briller, mais quelle sera l'ampleur de la razzia programmée.

Joueur de l'Année : le duel Achraf Hakimi - Victor Osimhen

Si l'Égyptien Mohamed Salah (Liverpool) et le Nigérian Victor Osimhen (Galatasaray) sont des valeurs établies, la course au Ballon d'Or africain 2025 s'annonce comme une passation de pouvoir symbolique. Achraf Hakimi (PSG) incarne la quintessence du football marocain moderne : talent mondial, régularité en club et pilier de sa sélection. Son profil de latéral-ailier, omniprésent et décisif, est un argument de poids.

Le Cas Hakimi : Au-delà des statistiques, le Marocain représente l'onde de choc de la Coupe du Monde 2022. Une victoire viendrait récompenser un statut de superstar défensif-offensif, une rareté dans l'histoire du trophée.

La Menace Osimhen : Le Nigérian reste le meilleur attaquant de sa génération. Son trophée de 2024 et ses performances de buteur incisif le placent en rival direct.

Néanmoins, la présence d'Oussama Lamlioui (RS Berkane), fer de lance du club qui a dominé la Coupe de la Confédération, est le marqueur de la dualité marocaine : une élite européenne et un réservoir continental puissant.

La Méthode Maroc

C'est dans les catégories collectives et techniques que le Maroc écrase la concurrence et valide sa stratégie de formation et de structuration :

Meilleur Entraîneur de l'Année : Le triplé de nominations marocaines est inédit. Walid Regragui (Sélection A), Mohamed Ouahbi (U20) et Tarik Sektioui (U23) sont en lice. Le sacre retentissant des Lionceaux de l'Atlas, vainqueurs de la Coupe du Monde U20, propulse de facto Mohamed Ouahbi en immense favori. Cette victoire U20 est la preuve d'une pyramide de formation solide, la véritable "raisons d'État" du football marocain.

Meilleur Gardien : Yassine Bounou (Al Hilal), artisan des exploits du Mondial et au sommet de sa forme, est le candidat le plus logique face à André Onana (Cameroun/Trabzonspor) et Édouard Mendy (Sénégal/Al Ahli).

Équipe Nationale de l'Année :Le Maroc est nommé dans deux catégories : la Sélection A pour sa régularité post-Mondial et la Sélection U20 pour son titre mondial. Difficile d'imaginer la CAF ne pas honorer le premier champion du monde africain de la catégorie.

Club de l'Année : La Renaissance Sportive de Berkane (RSB), avec ses titres continentaux répétés, rivalise avec Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud). Le sacre de la RSB soulignerait la profondeur et la vitalité de la Botola Pro.
Le CAF Award comme "Warm-up" psychologique pour la CAN
La remise des prix, calée 19 novembre au Maroc, n'est pas un simple hasard de calendrier ; elle est un puissant outil de momentum.

L'impact sur la Coupe d'Afrique des Nations, qui débute un mois plus tard, est multiple :

Des sacres en cascade le 19 novembre offriraient aux Lions de l'Atlas une injection psychologique sans précédent. Entamer la CAN 2025 à domicile avec l'étiquette d'équipe et d'entraîneur de l'année transformerait la pression en une légitimité de favori.
Cette omniprésence est une démonstration de force structurelle pour le continent. Elle signale que le football marocain a désormais la meilleure formation, les meilleurs coachs, et l'une des meilleures équipes. C'est un message clair envoyé aux rivaux comme le Sénégal, l'Égypte ou la Côte d'Ivoire.

Les CAF Awards, en honorant toutes les strates (joueurs, jeunes, clubs, sélection), créent un engouement populaire maximal juste avant l'événement sportif majeur. L'union sacrée est faite.
Si les Lions de l'Atlas venaient à remporter leur CAN à domicile après une telle razzia, ces CAF Awards ne seraient pas vus comme un bilan, mais comme l'acte prophétique qui aura scellé le début d'une nouvelle ère d'hégémonie footballistique marocaine sur le continent africain. Le Maroc joue gros. Mais le vent, de toute évidence, souffle dans la bonne direction.