Fecafoot: Marc Brys responsable de ses propres turpitudes?

Dans un point de presse tenu le lundi 1er décembre, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a dévoilé les raisons ayant conduit au limogeage du sélectionneur Marc Brys. Une liste de manquements répétés, jugés graves, qui auraient selon la Fédération affecté l’organisation interne, l’image des Lions Indomptables et même leurs performances sportives.

La fédération a officialisé la rupture avec Marc Brys en avançant onze griefs majeurs à l’encontre de l’ex-sélectionneur des Lions Indomptables. Le premier bloc de reproches porte sur son manque de collaboration avec l’institution : refus d’assister à certaines séances de travail, non-communication des programmes d’entraînement, absence de rapports après les matchs internationaux ou encore non-respect des délais dans la transmission des listes définitives de joueurs retenus.

L'instance accuse également Brys d’avoir agi de manière unilatérale dans plusieurs domaines sensibles, notamment la publication des listes de joueurs et l’organisation de conférences de presse, des initiatives prises « sans autorisation » et en violation des procédures internes. S’ajoute à cela la non-conformité à la charte marketing, un point que la FECAFOOT juge particulièrement préjudiciable pour ses relations contractuelles avec les sponsors.

Il lui est également reproché de collaborer avec des personnes « inconnues » de la FECAFOOT, de ne pas reconnaître l’encadrement administratif et technique mis en place, et même d’user de « subterfuges » pour éviter certaines obligations médiatiques. Le communiqué va plus loin, évoquant des actes supposés d’incitation des joueurs à la défiance envers la Fédération.

Selon la FECAFOOT, ces manquements répétés ont non seulement perturbé le fonctionnement interne et l’image de l’équipe nationale, mais auraient également « largement contribué » à la non-qualification du Cameroun pour la Coupe du Monde 2026. Une conclusion qui scelle définitivement la fin d’une collaboration qui, après des mois de tensions institutionnelles, semblait devenue impossible.