CAN TOTALENERGIES 2025 : la CAF renforce la discipline et optimise la logistique à travers une nouvelle réglementation!
L'instance dirigeante du football africain a introduit une série de règles destinées à améliorer l’organisation, la logistique et le déroulement sportif du tournoi. Entre limitations de déplacements, nouvelles exigences administratives et encadrement des entraînements, les sélections devront s’adapter à un cadre plus rigoureux.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé un ensemble de nouvelles réglementations pour TotalEnergies 2025, avec pour objectif de renforcer la discipline et d’optimiser la logistique d’un tournoi toujours plus exigeant. Parmi les mesures phares, les équipes nationales devront soumettre leur liste finale au moins dix jours avant le coup d’envoi. Tout retard entraînera une amende fixée à 10 000 dollars, une manière pour la CAF de garantir une meilleure anticipation organisationnelle.
Les déplacements feront également l’objet d’un encadrement renforcé. Désormais, seules 18 joueurs par sélection seront autorisés à voyager entre les villes hôtes, que ce soit par avion, par route ou par train. Les équipes appelées à se déplacer entre Rabat et Casablanca devront effectuer le trajet le matin même de la rencontre, tandis que celles se rendant dans d’autres villes auront la possibilité de voyager la veille. Plusieurs nations sont directement concernées par ces transferts durant la phase de groupes, notamment le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, l’Angola, la Tanzanie, la Tunisie, l’Ouganda, le Botswana, la RD Congo, le Bénin, le Mozambique, le Cameroun, le Gabon, les Comores, le Mali, la Zambie, le Soudan, le Burkina Faso et la Guinée équatoriale.
Les règles touchent aussi à la préparation sportive. Il ne sera plus possible d’effectuer une séance d’entraînement complète dans l’enceinte du match la veille. Les équipes pourront uniquement visiter le stade pour s’y familiariser, dans une plage horaire allant de 14 h à 21 h, sous réserve d’une approbation préalable de la CAF.
Avec ces nouvelles directives, l’instance dirigeante du football africain espère fluidifier les opérations tout en garantissant des conditions équitables pour l’ensemble des participants. Les sélections, elles, devront composer avec un cadre plus strict, qui pourrait influencer leur organisation interne et leur approche de la compétition.