Transca 12 : Flavien Guetsa dresse le premier bilan à mi-parcours.

Transca 12 : Flavien Guetsa dresse le premier bilan à mi-parcours.

À l'issue de la 9e étape, le promoteur de la transregionale camerounaise dresse le bilan à mi-parcours de la compétition dans une interview. 

Président la Transca 12 est rendu à sa 9e étape, quel est votre bilan à mi- parcours ?


Le programme est entrain de se réaliser comme prévu, nous avons maintenu le maximum d’étapes possible. Je pense que le plus difficile est derrière nous, je pense que ce qui nous attend est presque du classique. Le bilan à mi- parcours c’est qu’il n’y a pas eu d’incident mis à part la chute brutale que j’ai faite sur le parcours Meiganga- Ngaoundere. Sur le plan communicationnel , les hommes de médias arrosent avec les articles. Le bilan c’est aussi que la course gagne en intensité et le niveau est en perpétuelle évolution.
Sur le plan purement sportif, est-ce que vous êtes satisfait des compétiteurs ?
La vélocité est de mise. Nous sommes suffisamment renseignés par rapport aux prestations des gars à travers les informations que vous nous fournissez,y compris le cameraman et à la lecture des images nous sommes pleinement satisfaits. Ces coureurs c’est de la crème du cyclisme et moi je les encouragent particulièrement.


Dites nous davantage sur le thème de cette année "un coureur, un métier"?


Dans nos têtes trotte toujours l’avenir du coureur dans toute son intégralité, dans toutes les composantes de sa vie. Un coureur c’est d’abord un occupant de l’espace social , il doit avoir une identité pour qu’on puisse faire de lui un homme entier. Le cyclisme ne nourrit pas son homme au Cameroun, vous avez beau être le plus véloce, mais le cyclisme ne vous apporte pas la réponse aux exigences sociales. J’encourage les coureurs à se définir un métier, question pour lui de devenir un homme. Ce thème a été repris dans les différentes causeries que nous organisons dans les différentes bases, et je pense que si nous avons quelque chose à apporter à ces jeunes nous ne manquerons pas de le faire. Je sollicite aussi le soutien d’autres structures afin qu’il m’aide à encourager ses enfants en dehors du cyclisme.

On sait que vous conduisez une caravane de 60 coureurs et encadreurs et vous n’avez toujours pas de partenaires à ce jour, qu’est ce qui vous fait de continuer à courir derrière la petite reine avec les multiples dépenses que vous effectuez ?
Ce n’est que le plaisir et l’amour du vélo. Le vélo garanti une vie équilibrée, en santé. Il garanti l’équilibre des différentes classes de la société. La vie c’est du donner et du recevoir. Je reçois beaucoup des coureurs qui viennent avec leurs vélos, qui viennent m’aider à me surpasser, qui viennent m’aider à passer un moment de détachement par rapport à nos occupations quotidiennes, qui font de nous parfois les petits esclaves de notre travail. C’est vrai que les partenaires sont rares mais nous ne donnons que ce que nous avons. (…)