CAN TotalEnergies Maroc 2025 : Le Cameroun va "Brys " sans Marc?
Paule Edouard Mengue
Nov 18, 2025 08:36
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À quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025, l’élimination du Cameroun au Mondial 2026 relance le débat sur l’avenir de son sélectionneur, Marc Brys. Certains appellent à son départ, tandis que d’autres plaident pour lui donner de l'espace, pointant du doigt les responsabilités de la Fecafoot.
La défaite du Cameroun aux barrages de la coupe du monde, face à la RD Congo a laissé un goût amère et son absence à ce Mondial 2026 a ravivé les critiques à l’encontre du sélectionneur Belge.
Marc Brys, nommé par le ministère des Sports et de l'Education Physique ( MINSEP), depuis son arrivée fait objet de discussions intenses. Pour ses détracteurs, le technicien n’a « tout simplement pas la carrure » pour diriger une sélection aussi prestigieuse que celle des Lions indomptables. Ils dénoncent son manque de vision tactique, des choix souvent improvisés et estiment qu’il se mêle davantage de politique que de football.
À l’opposé, d'autres estiment que la véritable responsabilité de l’échec incombe à la Fecafoot. Le climat de tension entre Brys et Samuel Eto’o, président de l’instance, est bien réel. La prise en charge de Marc Brys par l’État et non directement par la fédération alimente un malaise persistant.
Cette situation fait planer une incertitude sur sa présence à la CAN.
La toile en ébullition, certains réclament un changement urgent, convaincus qu’un nouvel entraîneur pourrait redonner de la fraîcheur au projet. D’autres plaident la stabilité : selon eux, destabiliser encore l’encadrement technique à quelques jours du tournoi pourrait aggraver la situation.
Alors que le Cameroun s’apprête à affronter des adversaires de taille au Maroc, la Fédération se retrouve dos au mur : maintenir Brys revient à risquer la colère d’une partie de l’opinion, le limoger, c’est prendre le pari d’un renouveau dans l’urgence. L’enjeu est clair : réconcilier ambition sportive et cohésion institutionnelle, ou laisser l’histoire s’écrire dans l’adversité.
