Benoît Ze : « Nous devons joindre nos mains pour que le tennis camerounais rayonne »
Au sortir de l'Assemblée générale élective de la Fécatennis, tenue ce vendredi 30 décembre 2022, le nouveau patron du Tennis camerounais, n'a pas écarté la possibilité de travailler avec ses anciens adversaires.
Benoît Ze, ne compte pas évoluer sans l'onction de toutes les parties, surtout celle de ses anciens adversaires. Au sortir de son élection à la tête de la Fécatennis, il a invité son unique concurrent Herman Hakapoka à se joindre à lui pour accomplir ses objectifs.
«J'invite le candidat malheureux monsieur Hakapoka. Je lui ouvre les bras. C'est (l'élection) un mouvement sportif. Dans le sport, il faut être fair-play. Je n'ai rien contre ses bureaux, j'ai besoin d'unir le Cameroun. Nous devons joindre nos mains pour que le tennis camerounais rayonne », a déclaré le Dg de Tempo Auto.
Il y a lieu ici de mentionner que Benoît Ze a été élu président de la Fécatennis, en obtenant toutes les 42 voix des 42 votants (sur 60) qui ont pris part ce vendredi 30 décembre 2022 à l'Assemblée générale élective de la Fécatennis. Son unique adversaire Herman Hakapoka, lui, n'a obtenu aucun vote des électeurs. Il ne s'est même pas présenté pendant les échéances, et a été considéré comme « démissionnaire » par la Commission électorale et indépendante.
Au sujet de cette absence, Benoît Ze a estimé que son adversaire savait déjà qu'il allait perdre, puisqu'il avait déjà fait son « propre sondage ».
Hakapoka a failli tout faire capoter !
Herman Hakapoka, l'adversaire de Benoît Ze, est un inspecteur principal des régies financières, âgé de 44 ans. Contrairement au « Grand maître », il est peu connu dans le milieu du tennis camerounais.
Lui qui voulait aussi être le remplaçant de Jean-Marie Abouna à la tête de la Fécatennis, ne s'est pas présenté lui-même au cours de l'Assemblée générale élective, mais s'est quand-même, arrangé pour freiner la cérémonie, à distance. Au cours de la cérémonie, des membres de son camp ont fait irruption dans la salle de conférence de l'hôtel La Falaise de Yaoundé où se tenait l'élection présidentielle.
Ceux-ci, décision de la conciliation et d'arbitrage à l'appui, ont annoncé à l'assistance que les « élections sont reportées ». Un message qu'ils ont plusieurs fois rabâché jusqu'à réaction du président de la Commission électorale et indépendante. Ce dernier leur a fait comprendre qu'il comptait poursuivre quitte à outrepasser la décision de la chambre de conciliation et d'arbitrage de la Fécatennis, qu'il a jugée « inappropriée ».
Une chose est sûre, c'est que tout n'est pas encore terminé.